1. La science Respira - Introduction

L'objectif de cette page est de vous permettre de comprendre en détail ce sur quoi nous nous sommes basés lors de la conception de notre appareil.

Que vous soyez sceptique avant d'acheter, curieux d'en apprendre plus, ou si vous souhaitez simplement comprendre ce que vous venez d'acheter, vous trouverez votre bonheur ici.

Si vous avez des questions précises, vous pouvez toujours nous contacter à hello@try-respira.com ou via notre page contact (méthode plus rapide).

2.1 Qu’est-ce que la lumière rouge ?

La lumière visible et proche infrarouge peuvent interagir avec les tissus biologiques par le biais de mécanismes photobiologiques précis.

2.2 Définition

La photobiomodulation (PBM) est l’application de rayonnements lumineux à basse à moyenne intensité (souvent 600-1000 nm), non thermiques, afin de moduler l’activité cellulaire et tissulaire. PMC+2PMC+2

Les photons à ces longueurs d’onde sont absorbés par des photorécepteurs cellulaires (chromophores) — principalement la cytochrome c-oxydase (CCO) dans les mitochondries — ce qui déclenche une cascade de réponses biologiques.

2.3 Mécanismes biochimiques

Les photons absorbés par la CCO dissocient le monoxyde d’azote (NO) inhibiteur, ce qui relâche l’inhibition mitochondriale et augmente la production d’ATP. spiedigitallibrary.org+1


Une modulation des espèces réactives de l’oxygène (ROS) et de la signalisation redox est observée, entraînant une activation de voies de transcription (ex. ERK/CREB) et la production d’enzymes antioxydantes (ex. SOD, GPx) dans certains modèles. Nature+1


On observe aussi une vasodilatation locale via NO relâché, meilleure micro-circulation, et potentiellement une régulation de l’inflammation locale.

2.4 Facteurs essentiels

Les effets de la PBM dépendent fortement de :

  • la longueur d’onde (λ)
  • l’irradiance (mW/cm²)
  • la densité d’énergie (J/cm²)
  • la durée d’exposition et le schéma de répétition (effet biphasique : “trop peu” ou “trop” peuvent réduire l’efficacité). spiedigitallibrary.org+1
  • l’état tissulaire (ex. muqueuse saine vs inflammée) et le contexte d’application.

3.1 Longueurs d’onde, ce qui compte : Étendue spectrale

Le spectre pertinent pour la PBM se situe généralement entre ≈620 nm et 940 nm :

  • La bande rouge (~620-680 nm) correspond à un pic d’absorption par la CCO. spiedigitallibrary.org+1
  • La bande proche infrarouge (≈780-940 nm) pénètre plus profondément mais avec une absorption différente. BioMed Central+1

3.2 Pourquoi cela importe pour la muqueuse nasale

La muqueuse nasale est un tissu superficiel, bien vascularisé, avec un épithélium fin. Pour une action locale efficace :

  • on privilégie une longueur d’onde avec bonne absorption et pénétration modérée (pas besoin de profondeur extrême)
  • on maximise l’interaction photon-tissu sans risquer de diffusion excessive ou de perte d’énergie inutile.

4.1 Pourquoi choisir 660 nm chez Respira™ : Absorption mitochondriale optimale

La longueur d’onde 660 nm se situe au cœur d’un pic d’absorption pour la CCO. Cela permet une stimulation mitochondriale ciblée, avec dissociation de NO et production accrue d’ATP. spiedigitallibrary.org+1

4.2 Efficacité démontrée dans la littérature

Des études ont montré :

  • une irradiation à 660 nm inhibe le stress oxydatif et augmente l’expression de BDNF (facteur neurotrophique) dans des modèles hippocampiques. Nature
  • des effets de photobiomodulation à 660 nm distincts de ceux uniquement médiés par la CCO, ce qui suggère des mécanismes complémentaires (canaux TRP, oscillations protéiques) pour cette longueur. MDPI

4.3 Pertinence pour l’application nasal

Puisque notre objectif est d’apporter un souffle nasal plus libéré, la longueur 660 nm permet :

  • une absorption ciblée sur épithélium/lamina propria nasal
  • une sécurité d’usage avec dosage modéré
  • une tolérance élevée pour un usage quotidien.

4.4 Comparatif aux autres longueurs

Dans le domaine de la photobiomodulation, plusieurs longueurs d’onde sont utilisées — chacune présentant des caractéristiques spécifiques selon la profondeur de pénétration et la nature du tissu ciblé.

Les lumières rouges entre 630 et 670 nanomètres sont celles qui offrent la meilleure absorption mitochondriale. Elles interagissent directement avec la cytochrome c oxydase, l’enzyme clé responsable de la conversion de la lumière en énergie cellulaire (ATP). Ce spectre est idéal pour stimuler les tissus superficiels tels que la peau ou la muqueuse nasale, où l’objectif est de réduire l’inflammation locale et améliorer la micro-circulation.

Les longueurs d’onde proches infrarouges, entre 780 et 940 nanomètres, pénètrent plus profondément dans les tissus. Elles sont souvent privilégiées pour des zones musculaires ou articulaires, où l’on cherche une diffusion énergétique à plusieurs millimètres de profondeur. Cependant, dans le cas de la muqueuse nasale, une pénétration trop importante serait inutile, voire contre-productive, car la cible biologique se situe à la surface.

Les lumières plus courtes que 620 nanomètres, comme le vert ou le bleu, présentent une absorption essentiellement épidermique et peu d’interaction avec la cytochrome c oxydase. Elles sont utiles pour certaines applications dermatologiques (bactéricide, sébo-régulatrice), mais inadaptées pour un usage sur les sinus ou les voies respiratoires.

En résumé, la longueur d’onde de 660 nm utilisée par Respira™ représente un compromis optimal :

elle permet une absorption maximale par les mitochondries, une pénétration parfaitement adaptée aux tissus superficiels, et une stimulation douce, non thermique, adaptée à un usage régulier et confortable dans la région nasale.

C’est la combinaison idéale entre efficacité biologique, sécurité d’application et confort d’utilisation.

5. Panorama scientifique & études cliniques : Volume de recherche

Une revue de 2016 recense plus de 1000 études sur la PBM, avec des applications dermatologiques, neurologiques, musculo-squelettiques. PMC


Une revue paramétrique publiée en 2018 conclut que les longueurs d’onde entre 630-670 nm ou 780-940 nm sont largement supportées pour la CCO cible. spiedigitallibrary.org


Un article perceptuel de 2024 examine l’utilisation de 660 nm et 810 nm pour des applications intranasales/transcrâniennes. BioMed Central

5.2 Études intranasales/allergie

Bien que la littérature spécifique à la muqueuse nasale soit moins abondante que pour la peau, plusieurs études pilotent la photothérapie rouge intranasale dans l’allergie/rhinite avec résultats positifs (amélioration de l’obstruction nasale, réduction des symptômes).


Exemple : “Low-power phototherapy 660 nm & 940 nm dans la rhinite allergique” (2023). BioMed Central

5.3 Limitations & conditions

Les effets dépendent fortement des paramètres d’exposition : dose, durée, fréquence. spiedigitallibrary.org


Les études varient en qualité méthodologique ; certaines sont in vitro ou animales.


Pour une application nasale, la cohérence de protocole (température, usage) est essentielle.

6.1 Application pratique chez Respira™ : Protocole recommandé

Nettoyez la muqueuse nasale avant l’usage (par ex. solution saline).


Utilisez l’appareil 660 nm 10 minutes par jour sur la zone ciblée.


Répétez sur une période continue (ex. minimum 2-4 semaines) pour observer des effets cumulatifs.

6.2 Sécurité & tolérance

Les études rapportent très peu d’effets secondaires majeurs ; en PBM, les effets indésirables sont généralement limités à des rougeurs localisées. PMC


Respect des paramètres recommandés (puissance/temps) : ne pas augmenter arbitrairement la dose.

6.3 Ce que cela peut apporter

Un soutien à la micro-circulation locale et au métabolisme cellulaire.


Une modulation de l’inflammation locale, favorisant une meilleure perméabilité et moins de congestion muqueuse.


Une amélioration potentielle du confort respiratoire, selon les utilisateurs et conditions individuelles.

7 Résumé technique

Technologie : Luminothérapie rouge à 660 nm.


Cible : Muqueuse nasale (épithélium + lamina).


Effet souhaité : Soutien mitochondrial → modulation inflammatoire → meilleur flux respiratoire.


Protocole : Usage quotidien, dosage contrôlé, pas de prétention thérapeutique.


Positionnement : Bien-être technologique de pointe, fondé sur des mécanismes scientifiques reconnus.

8. Bibliographie (sélection)

  1. de Freitas P.M., Hamblin M.R. “Proposed Mechanisms of Photobiomodulation or Low-Level Light Therapy.” Photochem. Photobiol. B. 2016. PMC
  2. Dompe M., et al. “Photobiomodulation ­Underlying Mechanism and Clinical Application.” Biomedicines. 2020. PMC
  3. Maghfour J., et al. “Photobiomodulation CME part I: Overview and mechanism.” JAAD. 2024. jaad.org
  4. Liebert A., Kiat H. “Photophysical Mechanisms of Photobiomodulation Therapy as Precision Medicine.” Biomedicines. 2023. MDPI
  5. Heo J-C., et al. “Photobiomodulation (660 nm) therapy reduces oxidative stress and induces BDNF expression in the hippocampus.” Sci. Rep. 2019. Nature
  6. Zein R., et al. “Review of light parameters and photobiomodulation efficacy: dive into 630-670 nm.” J. Biomed. Optics. 2018. spiedigitallibrary.org