4.3 Pertinence pour l’application nasal
Puisque notre objectif est d’apporter un souffle nasal plus libéré, la longueur 660 nm permet :
- une absorption ciblée sur épithélium/lamina propria nasal
- une sécurité d’usage avec dosage modéré
- une tolérance élevée pour un usage quotidien.
4.4 Comparatif aux autres longueurs
Dans le domaine de la photobiomodulation, plusieurs longueurs d’onde sont utilisées — chacune présentant des caractéristiques spécifiques selon la profondeur de pénétration et la nature du tissu ciblé.
Les lumières rouges entre 630 et 670 nanomètres sont celles qui offrent la meilleure absorption mitochondriale. Elles interagissent directement avec la cytochrome c oxydase, l’enzyme clé responsable de la conversion de la lumière en énergie cellulaire (ATP). Ce spectre est idéal pour stimuler les tissus superficiels tels que la peau ou la muqueuse nasale, où l’objectif est de réduire l’inflammation locale et améliorer la micro-circulation.
Les longueurs d’onde proches infrarouges, entre 780 et 940 nanomètres, pénètrent plus profondément dans les tissus. Elles sont souvent privilégiées pour des zones musculaires ou articulaires, où l’on cherche une diffusion énergétique à plusieurs millimètres de profondeur. Cependant, dans le cas de la muqueuse nasale, une pénétration trop importante serait inutile, voire contre-productive, car la cible biologique se situe à la surface.
Les lumières plus courtes que 620 nanomètres, comme le vert ou le bleu, présentent une absorption essentiellement épidermique et peu d’interaction avec la cytochrome c oxydase. Elles sont utiles pour certaines applications dermatologiques (bactéricide, sébo-régulatrice), mais inadaptées pour un usage sur les sinus ou les voies respiratoires.
En résumé, la longueur d’onde de 660 nm utilisée par Respira™ représente un compromis optimal :
elle permet une absorption maximale par les mitochondries, une pénétration parfaitement adaptée aux tissus superficiels, et une stimulation douce, non thermique, adaptée à un usage régulier et confortable dans la région nasale.
C’est la combinaison idéale entre efficacité biologique, sécurité d’application et confort d’utilisation.
5. Panorama scientifique & études cliniques : Volume de recherche
Une revue de 2016 recense plus de 1000 études sur la PBM, avec des applications dermatologiques, neurologiques, musculo-squelettiques. PMC
Une revue paramétrique publiée en 2018 conclut que les longueurs d’onde entre 630-670 nm ou 780-940 nm sont largement supportées pour la CCO cible. spiedigitallibrary.org
Un article perceptuel de 2024 examine l’utilisation de 660 nm et 810 nm pour des applications intranasales/transcrâniennes. BioMed Central